Arrivée dans ce monde...

La Colline Bianco, si calme et paisible, ne fut nullement perturbée par le ciel qui s'alluma lors de l'entrée dans l'atmosphère de la spore contenant un unique guerrier tyranide. L'extra-terrestre, inconscient, attendait juste d'être à nouveau conscient et de découvrire son nouveau terrain d'opération.
La boule de feu, comme on pouvait l'imaginer depuis le sol, accélerait, dû à l'attraction de la planète et allait bientôt rencontrer le sol.

La Flotte-Ruche Béhémot, lorsqu'elle fit un court détour de trajectoire, ne contrôla pas tous ses composants, et l'un des vaisseaux percuta un astéroide. Mourrant sur le coup, tous les tyranides qui s'y trouvaient furent envoyés dans l'espace en dérive. Si la plupart s'y trouvaient encore, en attente de rencontrer un vaisseau spatial afin de s'y accrocher, certains avaient dérivé et se sont retrouvés piegés par les astres qu'ils rencontraient.

Le choc fut très violent, mais personne ne semblait avoir remarqué quoi que ce fut. Le spore se liquéfia et ne resta plus que le corps d'un tyranide de deux mètres et demi de grand environ, recouvert de liquide bio-conservant. Lentement, l'Esprit de la Ruche retrouva son rejeton et lui insuffla assez de pensées pour le rêveiller. Il le fit revivre en lui faisant partager son âme, afin que tout ce qu'il ressentit soit automatiquement compris par les milliards d'autres bêtes de la galaxie branchées sur la même "fréquence".

En se levant, le guerrier remarqua que la bio-masse de la planète était très développée. Non seulement le paysage autour de lui était complétement vert, mais le reste du monde semblait riche en ressources vivantes. Des plantes, beaucoup, et des animaux, aussi, sans parler des êtres conscients qui y vivaient.

Jamais le guerrier ne se dit qu'il avait été abandonné ou perdu par la Flotte-Ruche: il avait très clairement une mission à remplir et il allait s'y mettre. Regardant dans diverses directions, il opta pour celle d'un petit village au bord d'une rivière. Lorsqu'il y arriva,...

[HRP:] Je laisse un autre joueur indiquer la suite s'il entre, ou un modérateur générer de quoi faire une suite!

Alors qu'il se dirigeait vers le village, le guerrier tyranide se sentit rattrappé par de petits êtres rouges bien étranges. Bien que ses sens de prédateur lui assuraient que leur masse biologique était quasi-nulle, il ne douta pas un instant qu'ils se déplaçaient bien: il tenta de se cacher derrière un buisson, car si le combat pouvait être évité, il devrait l'être, mais il sentit ses griffes prêtes à servir: si combat il devait y avoir, il serait prêt.
L'avaient-ils suivi? Probablement pas, car il n'avait rien senti au début. Alors avaient-ils probablement été alertés par le bruit de son arrivée... avaient-ils remarqué la trace du choc? Personne ne pouvait le savoir, et il faisait mieux d'attendre...

C'était gagné. Les étranges êtres semblaient chercher quelque chose, mais pas lui, et le guerrier tyranide put s'en aller. Il rejoingnit vite le village, où la masse biologique avait l'air d'être la plus élevée de la région. En effet, il sentit des êtres vivants y vivre: la chasse pouvait commencer.
Elle pourrait en réalité commencer lorsqu'il serait certain que personne ne le dérangerait: il lui faudrait s'en prendre à ces petit bonshommes rouges...

Soudain, il aperçut une silhouette sur un grand bâtiment. Il n'aurait su dire pourquoi, mais il savait que c'était lui qui qui les guidait: l'Esprit de la Ruche le lui disait.

Contorsionnant les muscles de sous ses bras, il en généra une nouvelle paire, se terminant par un dévoreur, arme qui pouvait projeter de terribles vers voraces, avides de chair... ou de ce qu'ils pouvaient trouver.
Il projeta ses crochets vers le moulin, et y grimpa: il se devait de rendre visite à cet étranger...

"Ignoble créature, que fais-tu dans mon futur monde ?!"

L'autre semblait l'insulter. Le guerrier tyranide ne comprenait pas les langages des habitants des planètes qu'il "visitait", ni aucune autre langue, d'ailleurs. Tout ce qu'il comprenait, c'étaient les ordres psychiques qu'il recevait et qui étaient on ne pouvait plus clair. De plus, il pouvait contacter l'esprit des autres, mais il ne le faisait qu'en de rares cas, car personne ne valait la peine d'être contacté: on ne parle pas à la nourriture.
Dans ce cas, cependant, il fallait reconsidérer la situation: il était seul et l'autre semblat avoir de l'influence en ce monde, ce qui était très important.

Rengainant son arme - celle-ci se dissout et les deux bras qui la tenaient se rétractèrent -, le tyranide tenta de montrer ainsi qu'il ne voulait pas de mal à Dimensio. Grognant légérement, car presque cent pour cents des langages étaient sonores, il se prépara à entrer en contact psychique avec l'autre.

Il lui envoya des images de combats, lors desquels les deux se tenaient côte-à-côte, tentant ainsi de lui faire gagner confiance. Attendant une réaction, le guerrier était prêt à agir vite s'il le fallait.